Endro cosmétique, à la découverte de la marque Bretonne.

Aujourd’hui, on se retrouve pour découvrir ensemble une petite marque made in France pour laquelle j’ai eu un vrai coup de cœur : Endro cosmétique. J’espère que mon retour sur les produits vous plaira et que ce type d’article permet de vous faire découvrir des marques bien de chez nous, souvent des petites entreprises, qui ont cette année, encore plus besoin de nous qu’habituellement.

La marque née du besoin d’une jeune Bretonne de trouver des cosmétiques naturels, avec peu d’ingrédients, mais une réelle efficacité au quotidien. Créer et utiliser des formules simples, utiliser pleinement les bienfaits de certains ingrédients et repenser les contenants de la cosmétique pour désencombrer nos salles de bain et prendre un vrai tournant écologique. Comme toujours pour moi, je trouve ça important de mettre aussi l’humain derrière une marque. Vous pourrez donc retrouver, une interview de la co-fondatrice. La marque commence son aventure en Juin 2019 avec une gamme de déodorants à partir de 4 ingrédients naturels et disponibles en 4 parfums, avec ou sans huiles essentielles. La gamme s’est ensuite élargie avec le lancement des dentifrices en février 2020 puis par les crèmes pour le corps et le visage et en octobre 2020 est arrivé. 

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La marque s’engage de manière totalement transparente sur plusieurs points :
– Des compositions simples disponibles au complet sur le site de la marque. La marque explique également pourquoi certains ingrédients ne sont pas d’origine française ou ne sont pas bio en toute transparence.
– Les bocaux de chaque produit sont en verre, aucun plastique dans vos colis, vous avez également la possibilité de consigner les bocaux.
– Endro veut dire « environnement « en breton, la marque s’engage notamment sur le nettoyage des plages pendant l’été, pour chaque produit vendu, 1 mètre carré de plage est nettoyé.
– Fabrication 100 % française, dans leur atelier de Bretagne. La marque travaille également avec un ESAT du coin et permet de créer des emplois dans la région.

Mon retour sur les produits :
Personnellement, j’avais un peu d’appréhension à utiliser des produits en format pots, mais c’est vraiment très personnel, même si je comprends totalement le côté réutilisable et écologique, c’est toujours un format où j’ai du mal à m’y faire. Ça ne m’a pas gêné pour la crème ou le déodorant, un peu plus sur le format dentifrice qui au quotidien me parait un peu compliqué pour une famille par exemple. Par contre, côté rapport qualité/prix par rapport à un dentifrice classique en tube, on est largement au-dessus. Dans l’ensemble, j’ai beaucoup apprécié les produits, le format est hyper écologique, les compositions sont simples et efficaces. 

Les dentifrices : ils sont disponibles en trois parfums, j’ai testé celui au citron ainsi que celui à la menthe. Une petite préférence pour celui à la menthe, la texture est la même que celui d’une pâte à dent bio/naturelle, c’est-à-dire que l’on ne retrouve pas la texture gel des dentifrices industriels. Hyper efficace pour ma part, pas de dépôt sur les dents en fin de nettoyage. Pour les enfants de moins de 7 ans ainsi que les femmes enceintes et allaitantes, tournez vous vers la version aux fruits rouges qui ne contient pas d’huiles essentielles.

  • Composition : 5 ingrédients (c’est tout !) : Carbonate de Calcium, Glycérine de lin**, Extraits d’algues rouges, Agent moussant d’origine végétale, huile essentielle bio de menthe poivrée et cristaux de menthol. Carbonate de Calcium : agent dentaire abrasif qui nettoie les dents en douceur. Glycérine de lin : d’origine végétale, elle protège l’émail des dents. Extraits d’algues rouges : agent épaississant naturel, qui permet au dentifrice d’obtenir une texture en pâte agréable. Agent moussant : « Sodium cocoyl glutamate » est un agent moussant très doux issu de la noix de coco (non pas de l’huile de palme), qui permet d’obtenir une légère mousse. Huiles essentielles de menthe poivrée : antibactérienne, elle contribue à purifier et assainir. Cristaux de menthol : huile essentielle de menthe cristallisée pour effet givré !


Les déodorants : 
j’ai testé la version coco, j’aime beaucoup l’odeur assez douce et pas entêtante comme avec certains produits ou l’huile de coco est très présente. J’ai eu un peu peur en voyant le bicarbonate de soude dans la composition, car je ne le tolère que très peu. Finalement, aucun souci pour ce produit, le taux de bicarbonate doit être assez bas, car je n’ai pas eu d’irritation ou autre. Il a été un peu léger pour moi les jours où j’ai fait du sport, mais pour le reste de la semaine aucun problème.

  • Composition : Huile de Coco*, Cire de Carnaùba*, Fécule de Maïs*, Bicarbonate de Sodium

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Le shampoing solide granit rose : si vous me suivez depuis longtemps, vous savez peut-être que je n’utilise quasi aucun shampoing solide à cause de mon psoriasis du cuir chevelu. En effet, la majorité des shampoings solides sont composés de sulfates même doux et naturels comme le coco sulfate, mais dans mon cas, je n’en utilise aucun ou le moins possible pour éviter les démangeaisons ou les irritations. J’ai quand même testé le produit (sachant que les démangeaisons dues à ce type d’allergie sont souvent sur une utilisation à long terme, je peux donc tester 4 ou 5 fois le produit sans problème). Le shampoing mousse bien, le parfum est très léger, pas de dépôt huileux à la fin de mon shampoing, des cheveux légers au séchage. Je valide !

  • Composition : Sodium Cocoyl Glutamate (agent moussant issu de l’huile de coco), eau, huile de coco*, acide stérique (facteur de consistance) argile rose, amidon de maïs*, glycérine de lin*, sodium de chloride, parfum vanille coco.

La crème visage bonne mine : Sans allergène et sans parfum, c’était déjà un bon point pour moi. Elle hydrate bien tout en étant assez légère sur la peau, aucune odeur, elle ne peluche pas sur la peau après avoir appliqué du maquillage par exemple. Hyper agréable, dans la texture et l’effet sur ma peau, elle me fait penser à une crème Avene. Je recommande.

  • Composition : Eau froide, huile de coco*, eau florale de rose*, glycéryl citrate stéarate, glycérine de lin*, huile de jojoba*, pentylène glycol, acide stéarique, huile de tournesol, levulinate de sodium, macérat huileux de carotte*, gomme tara, acide lactique, anisate de sodium, tocophérol.

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L’interview de Marion (co-fondatrice avec Boris) :

Peux-tu m’expliquer en quelques mots la naissance de la marque ?
Ras le bol des cosmétiques conventionnels, j’ai commencé par fabriquer moi-même mon déodorant, une recette toute simple, sans ingrédients controversés… bref sans mauvaise surprise ! Petit à petit, j’ai commencé à offrir mes déodorants à des amis, à ma famille. Ils ont tout de suite eu beaucoup de succès. J’étais aussi accompagnée de Boris, mon compagnon, qui a toujours eu une détermination inconditionnelle pour entreprendre « dans le bon sens ». De mon côté, je suis très curieuse, créative et l’expression « moins mais mieux » raisonne en moi depuis longtemps. Au fur et à mesure nous nous sommes dit que nous étions un bon combo pour se lancer dans une aventure entrepreneuriale ensemble. Nous avons lancé notre campagne sur Ulule et nous avons été accompagnés par la business Nursery de Kedge (l’école où Boris a effectué son master). Ils nous ont aidé à poser notre projet et à apprendre les premières démarches administratives. Il faut dire qu’on a aussi été très bien entourés, c’est ça aussi qui nous a donné la force d’entreprendre. On a commencé par vendre nos petits bocaux sur les marchés, puis, petit à petit la marque à pris de l’ampleur. On a ensuite lancé notre site puis nous avons eu des demandes de plus en plus fréquente auprès de magasins revendeurs. Aujourd’hui on peut être fiers de notre parcours. Les années 2019 et 2020 ont été marquées par plusieurs lancements de produits (toujours labellisés cosmos organic). D’abord notre dentifrice puis une gamme de shampoings solides, des crèmes et des accessoires zéro déchet. Nous sommes aussi passés de 2 à 21 collaborateurs aujourd’hui. Une belle évolution, qui nous permet aussi de créer de l’emploi. Cette année nous avons pu installer notre première grosse machine de production, ce qui nous a permis de nous développer un peu plus encore. Et l’histoire ne se termine pas là ! Aujourd’hui on recrute encore et plusieurs lancements de produits sont prévus (d’ici fin mars d’ailleurs… J). Nous sommes très heureux du chemin parcouru mais nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin…

Est-ce difficile de créer une marque de cosmétiques alors qu’il en a déjà des milliers ?
Quand nous nous sommes lancés avec Boris, nous trouvions notre concept vraiment différent de ce qui peut exister sur le marché. Oui, il existe de nombreuses marques de cosmétiques bio et zéro déchet aujourd’hui, mais nous nous différencions surtout par nos formules simples
et courtes et nos bocaux en verre qui sont 100% réutilisables, 100% recyclables et consignables (bref… sans plastique !). Nous sommes uniquement distribués dans les magasins vrac, les Biocoop, les épiceries zéro déchet. De nombreux produits peuvent être semblables aux nôtres par l’utilisation d’ingrédients naturels et la mention « bio », mais nous cherchons aussi la complémentarité. Il est en effet important de laisser le choix aux clients. Quant à la démarche zéro déchet, chaque client doit aller à son rythme, le plus important c’est qu’il s’oriente vers un produit qui
correspond le mieux à ses attentes (application du produit, ingrédients…). Se lancer dans une démarche plus green, ce n’est pas insurmontable. Même en commençant par acheter une gourde réutilisable, c’est déjà un grand pas ! En tant qu’entreprise engagée, c’est aussi ça notre mission : faciliter la vision du zéro déchet et prouver que ce n’est pas du tout insurmontable ! Tout le monde peut le faire à son rythme.

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Côté composition, la marque est totalement transparente, pourquoi est ce important pour vous d’apporter cette transparence aux consommateurs ?
Je me positionne d’abord en tant que cliente. Aujourd’hui tout le monde recherche de la transparence dans ce qu’il achète, et c’est normal ! On nous a tellement caché de choses pendant des années, maintenant les consommateurs n’ont plus confiance quant à l’égard des marques. Ils sont méfiants et ont raison de l’être ! Par la transparence, on gagne justement cette confiance et la relation avec notre client ne peut être que fidèle J

La marque utilise des bocaux consignés dans un souci d’écologie, est ce que c’était important pour vous de proposer cette alternative sans emballages plastiques ? C’était notre objectif de proposer une marque qui respecte à la fois la santé et l’environnement. D’ailleurs Endro signifie « naturel » en breton. Donc pour nous, le challenge était surtout de remettre au goût du jour la cosmétique consignée et de moderniser son image (bien que la consigne est un système qui est très long à mettre en place et qui a demandé beaucoup de travail et de patience). Puis, le bocal en verre permet aussi de réduire la production d’emballage. Ça serait un peu contradictoire d’utiliser du plastique quand on s’appelle « Endro » !
Si Endro utilise du plastique, on ne pourrait pas parler de marque « zéro déchet » et de démarche « écoresponsable ». Le bocal c’est aussi un contenant original, ça étonne toujours et ça suscite beaucoup d’attention. Ce n’est pas un packaging classique puisque qu’il est davantage utilisé dans l’alimentaire.

Vous travaillez également avec un ESAT pour tout ce qui concerne les emballages et vous produisez en Bretagne, est ce important pour vous de produire localement ?
Nous travaillons avec l’ESAT de Lannion qui s’occupe de toute la partie étiquetage de nos produits. Ça permet, d’une part, de favoriser l’emploi sur le territoire breton, mais aussi et surtout de valoriser l’insertion professionnelle des personnes en situation d’handicap. Ça fait aussi partie de nos engagements pour être une entreprise sociale et solidaire.

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Qu’est ce qu’on peut souhaiter à la marque pour les prochains mois ?

Du succès ! Nous espérons que notre concept se développera encore davantage en France et qui sait, qu’il traverse aussi les frontières J
Nous allons aussi bientôt agrandir nos locaux avec un second laboratoire qui nous permettra une plus grande capacité de production. Nous souhaitons aussi embaucher de nouvelles personnes sur les différents pôles de l’entreprise. Et surtout, nous espérons convaincre les derniers sceptiques à se lancer dans le zéro déchet ! La planète et la santé n’attendent plus que ça

J’espère que cet article vous a plu et vous aura également permis de découvrir plus en détail la marque, je vous invite à découvrir la petite surprise que l’on vous a préparer directement sur mon compte instagram @Soisbioetbatstoi. Vous connaissiez la marque ?

Cet article est sponsorisé par la marque Endro, vous pouvez retrouver la totalité de ma charte des partenariats sur le blog , merci à elle de soutenir mon travail.

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