Démêler le vrai du faux, l’arrêt des contraceptifs hormonaux.

Vous le savez peut-être depuis deux ans et autant d’année voir un peu plus à avoir arrêté la pilule, j’accompagne des femmes autour de ce changement. Sois sur le blog, via ma série d’articles qui relate mes divers états pendant l’année qui a suivi mon arrêt de contraceptif. Soit via le cabinet, ou j’accompagne toutes les semaines, à travers la naturopathie, plusieurs femmes soit pour un changement de contraceptif soit pour un arrêt de pilule.

Cela m’a donné envie de reprendre cette série d’articles « démêler le vrai du faux » commencez l’année dernière. Vous pouvez retrouver notamment un article sur les huiles essentielles, les vergetures ou encore les mycoses vaginales. Pourquoi vouloir encore parler de la pilule ? Premièrement, je tiens à préciser que je ne suis pas en combat contre celle-ci ! Elle convient à beaucoup de femmes, je l’ai prise pendant des années également et parfois, c’est aussi la seule solution dans certains cas. Mon but, c’est uniquement de mettre en lumière les différentes problématiques que celle-ci apporte dans notre vie de personne menstruées. Deuxièmes, je suis toujours surprise des fausses informations qui circule sur le net, que j’entends autour de moi ou que des personnes qui me consultent me relatent. Même après des années à faire le tri et à essayer d’éduquer sur les réseaux sociaux, je m’aperçois qu’il y a encore un énorme manque d’informations et surtout beaucoup de désinformation, parfois même véhiculer par les professionnels de santé et ça, ça me met très en colère !

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Aujourd’hui, on se retrouve donc pour parler des préjugés autour de l’arrêt des contraceptifs hormonaux et apprendre à démêler le vrai du faux. Je rappelle que ce type d’article est axé sur le plus grand nombre et ne prends pas en compte les problématiques de santé particulière. Il ne substitue pas non plus à une consultation gynécologique. Vous pouvez découvrir mon accompagnement, directement ICI sur le site du cabinet. Je parlerais ici de l’arrêt de toutes les contraceptions hormonales, c’est-à-dire, l’implant contraceptif, les DIU aux hormones, ainsi que les patchs et bien sûr, la pilule contraceptive, que celle-ci soit micro dosé ou non.

L’arrêt va dérégler mon corps : oui et non, en fait, on pense souvent que les hormones « règlent » le corps, on entend souvent « je prends la pilule, car j’avais des cycles non réglés, etc. ». Il faut plutôt voir le problème dans l’autre sens. Les règles sous pilules sont fausses, quand vous allez l’arrêter, le problème reviendra. Malheureusement, ce sont souvent les hormones de synthèses qui vont créer un dérèglement, que ce soit sur vos hormones, votre poids, votre pilosité, votre acné, votre libido et à terme parfois votre faculté de tomber enceinte ou non par la suite.

– L’arrêt va me faire perdre du poids : c’est dans la majorité des cas faux, la majorité des femmes ne prennent pas de poids lors de l’arrêt dans le temps, souvent il y a une petite prise de poids dû à la chute d’hormones en début d’arrêt (souvent les deux premiers mois) qui se régulent par la suite. Qui dit chute hormonale dit aussi envie de manger plus, tempête émotionnelle et refuge dans la nourriture et c’est tout à fait normal ! Le corps se régule petit à petit.

– J’ai eu des règles douloureuses et hémorragiques, je vais les retrouver : C’est peut-être le plus gros préjugé que je retrouve sur Internet ou dans mes consultations au cabinet et dans la majorité des cas, c’est aussi assez faux. Il faut prendre en compte deux choses : Souvent, dans les cas de règles hémorragiques, on donne la pilule très tôt aux jeunes filles en souffrant, sans leurs dires que cela se régule le plus souvent avec le temps et que dans la majorité des cas, les règles ne seront plus hémorragiques par la suite. Souvent, après une période de 5 ans, le flux devient moins important. Deuxième point, les femmes ayant eu une contraception hormonale assez longue, ne retrouve pas leur flux naturel. J’en ai fait moi-même l’expérience, j’avais des règles importantes et longues surtout, après 8 ans sous pilule et deux ans d’arrêt, j’ai un flux beaucoup plus léger et le temps de mes règles a été divisé par deux.

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– Je vais avoir de l’acné : c’est effectivement souvent le cas, les deux premiers mois et dans 70 % des cas ce n’est que de l’acné légère qui disparaît dans les semaines qui suivent. Dans les cas de femmes qui ont eu de grosses poussées d’acné jeune, il faut le prendre en compte. c’est effectivement souvent le cas, les deux premiers mois et dans 70 % des cas ce n’est que de l’acné légère qui disparaît dans les semaines qui suivent. Il faut également prendre en compte que l’on donne et prend la pilule souvent assez jeune entre 17 et 20 ans et que le corps change ainsi que nos hormones. L’acné n’est pas toujours là une fois le retour à des méthodes non-hormonales.

Je vais perdre ma libido : C’est FAUX ! C’est dans la majorité des cas l’inverse. Les hormones de synthèse ont tendance à lisser le désir sexuel et à lisser également les variations d’hormones qui régissent majoritairement notre désir sexuel. L’ovulation par exemple est mise sous cloche lors de la prise d’hormones de synthèse alors que celle-ci est la période ou la libido est la plus forte dans un cadre naturel. Le plus souvent, la libido est plus forte hors prise de contraceptif hormonaux, particulièrement chez la femme ayant pris la pilule pendant un moment.

Je vais être plus sujette au mycose et infection urinaire : encore une fois, c’est faux et c’est souvent plutôt l’inverse. Les contraceptifs hormonaux et notamment les stérilets peuvent altérer la flore vaginale et participer aux mycoses ou infection récidivante.

L’arrêt de la pilule, c’est simple et rapidement : c’est faux, si dans les faits, il vous suffit d’arrêter votre plaquette, d’enlever votre implant ou votre stérilet, en pratique, c’est plus compliqué. Il faut déjà compter le fait que votre corps va mettre 6 mois pour être totalement exempte d’hormones de synthèse qui continuent de se diffuser. Il faut aussi prendre en compte tout le changement qu’amène un changement ou un arrêt de contraceptif, comme tout ce dont on a parlé plus haut. Trop souvent, j’entends des professionnels de santé ne pas parler des risques d’un arrêt brusque de la pilule.

J’espère avoir pu vous éclairer un peu sur les préjugés que vous auriez sur l’arrêt, des contraceptifs hormonaux, n’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire. J’en profite également pour vous rappeler que je propose un accompagnement naturopathique autour de ce thème pour accompagner les femmes qui sont en transition entre deux contraceptifs ou qui souhaitent passer à quelque chose de plus naturel. L’accompagnement est disponible à distance, rendez-vous sur le site du cabinet.

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